Antennes de téléphonie Mobiles : Droit de réponse

Suite à la publication de l’article « un pylône au centre des débats » le 25 avril 2006 dans VAUCLUSE Matin, au sujet des antennes relais implantées près des écoles d’Entraigues-sur-la-Sorgue, je sollicite un droit de réponse.

En effet, j’ai relevé une erreur importante dans l’article de Mr JC Imbert que je voudrais corriger ici.

J’ai été surpris de lire « Le danger est pratiquement nul mais on ne peut affirmer qu’il est nul ». Cette citation qui n’est attribuée à personne, pourrait m’être attribuée.

Or, comment pourrait-on estimer que le risque est faible après avoir cité l’affaire de Ruitz où 2 cas de tumeurs au cerveau ont été décelés chez des enfants fréquentant l’école située près des antennes relais, suscitant une profonde inquiétude chez les parents d’élèves et riverains ? N’oublions pas que nous avons eu, nous même, à déplorer un cas de tumeur au cerveau à l’école J Prévert.

Comment estimer que le risque est pratiquement nul quand le tribunal de GI de Toulon vient de donner raison à un riverain qui s’opposait à son voisin parce qu’il avait autorisé l’implantation d’antennes relais de téléphonie mobile dans son champ ? En effet le tribunal a jugé qu’il y avait bien trouble anormal du voisinage en raison du risque sanitaire dû à l’exposition aux champs électromagnétiques rayonnés.

D’autre part, il me semble important d’apporter quelques précisions concernant les propos tenus par M Le Maire d’Entraigues-sur-la-sorgue.

En effet, M Moureau cite l’A-F-S-S-E (Agence Française de Sécurité Sanitaire Environnementale) pour expliquer que le déplacement des antennes relais, pourtant possible à Ruitz, à Toulon et dans de nombreux autres lieux, s’avère impossible à Entraigues. L’A-F-S-S-E dont la crédibilité a été entamée depuis la démission de Mr Denis Zmirou de son poste de directeur scientifique en juin 2005. En effet ce dernier a voulu ainsi démontrer que les principes d’impartialité et d’indépendance de l’agence n’ont pas été respectés. Ses propos publiés dans un article du Monde daté du 9 juin 2005 sont loin d’être rassurants.

Quand au fameux effet parapluie, cet argument vient tout droit des opérateurs de téléphonie mobile, mais n’est absolument pas reconnu par les scientifiques indépendants (ceux dont les études ne sont pas financées par ces mêmes opérateurs).

En vous remerciant d’avance, je vous prie de bien vouloir publier ces informations faute de quoi l’article paru le 25 avril 2006 me parait inexact.

Paul Ohrel

Président de l’association A-P-P-E

(Avenir et Progrès Pour Entraigues-sur-Sorgue)